Dédicace de Marcelino Truong ce samedi 13 juillet

Nous avons le plaisir de vous inviter ce samedi 13 juillet, à partir de 17h00, pour une rencontre-dédicace avec Marcelino Truong, pour sa bande dessinée Une si jolie petite guerre, parue aux éditions Denoël.

Marcelino Truong est né aux Philippines et porte le nom d’une rue de Manille. Il passe sa jeunesse à courir le monde, des Etats-Unis à la Grande-Bretagne, en passant par le Vietnam, ce qui ne l’empêche pas de suivre des études secondaires en langues et sciences politiques. De formation autodidacte en matière artistique, il se lance dans le métier d’illustrateur en 1983. Il illustre de nombreux livres de jeunesse et a obtenu le Prix du Salon du Livre de Jeunesse de Bologne en 1995, pour les illustrations du livre Enfants prostitués d’Asie. Marcelino Truong illustre aussi des articles de presse dans de grands journaux nationaux et signe de nombreux travaux d’édition publicitaire pour de grandes marques françaises.

Les oeuvres de Marcelino Truong ne sont pas sans rappeler les tableaux de Gauguin. Son style, ses couleurs chaudes et lumineuses ne peuvent certainement pas laisser indifférent. Chaque illustration est un petit chef-d’oeuvre à découvrir.

Source de la biographie : http://www.ricochet-jeunes.org

Une si jolie petite guerre est un roman graphique touchant et passionnant, qui raconte la jeunesse de l’auteur dans le Saïgon du début des années 60, au moment où démarre la Guerre du Vietnam.

Je me permets de vous mettre le lien de l’excellente critique de Télérama par Stéphane Jarno, on ne peut pas faire mieux !

Venez nombreux ! 

Une si jolie petite guerre, Marcelino Truong, Denoël Graphic 24.90 €.

Malfin en dédicace !

Rendez-vous le samedi 15 décembre à partir de 15h pour une séance de dédicace avec Nicolas Malfin, auteur et dessinateur de Cézembre !

C’est en 1999 que Malfin se fait connaître en tant que dessinateur avec Golden City (Delcourt), une série d’anticipation et d’action devenue un classique de la bande dessinée, un « must » qui a marqué son époque et dont un 10ème tome est à paraître en 2013.

Avec un trait d’une grande finesse et un découpage audacieux, fait de scènes dynamiques et de paysages somptueux, Malfin impose son style épuré mais efficace, digne héritier de « la ligne claire ».

Avec Cézembre (qui sera en deux volumes), paru fin octobre dans la prestigieuse collection Aire Libre des éditions Dupuis, c’est dans le passé cette fois-ci que nous emmène l’auteur, plus précisément en août 1944 à Saint-Malo !

Alors que la nouvelle de la progression des alliés se répand, les troupes allemandes harcelées par la résistance perdent peu à peu le contrôle de la situation et envisagent les pires extrémités…

A travers le destin de quatre adolescents, Nicolas Malfin nous livre avec passion une tranche douloureuse de l’histoire de Saint-Malo. Une reconstitution fidèle et respectueuse des évènements et des lieux, qui ne perd pas pour autant son caractère romanesque : suspense et émotion sont aux rendez-vous !

 Venez nombreux !

Cézembre (1/2), Malfin, éditions Dupuis Aire Libre 16.50 €.

Chroniques de Jérusalem

Le dessinateur québécois Guy Delisle, qui puise l’inspiration dans son expérience, vient de publier les Chroniques de Jérusalem. Accompagnant sa femme qui part pour un an à Jérusalem pour le compte de Médecins Sans Frontières, il décide comme dans sa précédente BD, Chroniques Birmanes, de raconter son quotidien.

Avec le recul de celui qui observe sans s’engager, Guy Delisle oscille entre agacement, émerveillement et découverte d’un univers pour le moins dépaysant. Peu à peu, au gré des rencontres et des évènements, l’auteur ne cache pas son incrédulité face au chaos politique et religieux qui règne en Israël. Entre les partages de territoires plus absurdes les uns que les autres, les parties de la ville qu’il faut éviter tel ou tel jour en raison des fêtes religieuses, les innombrables checkpoints de l’armée et les interrogatoires sans fin à l’aéroport, l’expérience s’avère pleine de surprises mais aussi de petites galères qui pourraient vite dégénérer à cause de la paranoïa ambiante. A travers des petites scénettes propres au style « blog » qui le caractérise, Guy Delisle, tout en gardant sa neutralité et une certaine distance, nous dresse un état des lieux plutôt sans espoir de la région, où tout est fait pour humilier l’autre, reléguant la paix à un lointain concept abstrait. Et au passage, l’auteur n’oublie pas d’épingler ici ou là les petits travers des personnes qu’il croise, les locaux comme les expatriés, en commençant par lui-même !

Malgré parfois une certaine naïveté (qui cela dit fait du bien !) et un ton un brin pédagogique, ces Chroniques de Jérusalem sont drôles, enrichissantes, instructives, inquiétantes et tendres, humaines tout simplement. Les anecdotes sont savoureuses, la mise en scène quant à elle est subtile, et le dessin qui n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, capte bien la magie de certains lieux et le cocasse des situations.

Chroniques de Jérusalem, Guy Delisle, éditions Delcourt 25 €.