Rentrée Littéraire : Nickel Boys

Rentrée Littéraire 2020, livre 1 : le roman implacable.

Elwood Curtis est un bon gars. Travailleur, il sait éviter les ennuis, ce qui peut s’avérer utile lorsqu’on est noir dans la Floride ségrégationniste des années 60. Profondément touché par les discours de Martin Luther King, il aspire à une vie libre, faite d’études et de droits civiques, dans la paix et l’égalité. Et c’est le coeur rempli d’espoir qu’il décide de se rendre à l’université.

Sa seule erreur sera d’y aller à pied.

Nickel Boys est une histoire inspirée de faits réels. Cela commence par des ossements déterrés dans un campus, là où il ne devrait y avoir que de la terre et de l’herbe. Une histoire où en toute impunité, des hommes ont souffert et sont morts, juste parce qu’ils étaient noirs. Certains ont survécu et se sont emmurés dans le silence. D’autres peu à peu se sont mis à parler. Du passé, de l’horreur, de la Nickel Academy, une maison de correction déguisée en université bienveillante pour jeunes délinquants. Elwood Curtis y était.

Seuls quatre écrivains ont été couronnés deux fois du Prix Pulitzer, dont William Faulkner et désormais Colson Whitehead. Après Underground Railroad, l’auteur américain signe un roman grave et saisissant, terrible et douloureux, qui une fois terminé vous laissera sans voix. Un cauchemar captivant qui met en lumière les sombres fondations de l’Amérique contemporaine.

Nickel Boys, Colson Whitehead, traduit de l’américain par Charles Recoursé, Albin Michel 19.90 €

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