Un Mois à la Campagne

Et si vous partiez vivre un mois à la campagne, au cœur d’un petit village anglais ?

C’est ce qui arrive à Tom Birkin, chargé de restaurer une fresque dans une église. Nous sommes en 1920, et malgré le choc de la première guerre mondiale, ce coin de l’Angleterre n’a pas encore fait le saut de la modernité et la vie y est paisible.

Tom croisera toute une galerie de personnages fort sympathiques, dont le mystérieux archéologue Charles Moon, lui aussi rescapé des tranchées. Sans oublier la femme du pasteur…

Au fil des chaudes journées de l’été, les amitiés se nouent, les secrets se livrent et des services se rendent. Quant à l’amour, on ne sait jamais…

Succombez à ce court et délicieux roman anglais sauvé de l’oubli grâce à la collection « Pavillons poche », dont nous mettons en ce moment à la librairie le catalogue à l’honneur, et découvrez une bulle d’oxygène et de sérénité particulièrement revigorante !

« Et c’est ainsi qu’aux tout premiers instants de ce premier matin je crus, Dieu me pardonne, sentir qu’il y avait quelque chose d’amical dans ce paysage du nord, que je venais de tourner une page et que cet été 1920, qui commençait tout juste et promettait de mûrir en douceur jusqu’à la chute des premières feuilles, serait pour moi un temps béni, une saison belle à vivre. »

Un Mois à la Campagne, J.L. Carr, traduit de l’anglais par Pierre Girard, éditions Robert Laffont « Pavillons poche » à 8,50 €.

Ce samedi 27 avril, nous fêterons tous ensemble les librairies indépendantes ! A cette occasion pour l’achat d’un livre nous vous offrirons un magnifique recueil de poème de Jacques Roubaud, illustré des dessins d’Edi Dubien, spécialement édité pour l’événement !

Alors à très bientôt ?

Leçons

On ne pouvait pas laisser l’année se finir sans vous parler de Leçons, le dernier roman de Ian McEwan paru cet automne !

Dans ce roman ambitieux mais diablement passionnant, à la narration exemplaire, le grand écrivain anglais nous dévoile toute l’essence, la complexité et la profondeur d’une vie, rien de moins. 

De la peur qui traverse l’Europe suite à l’accident de Tchernobyl, en passant par l’euphorie de la chute du Mur de Berlin ou la terreur suscitée par la crise des missiles de Cuba, Ian McEwan nous montre que nos vies répondent aux battements du monde et qu’elles sont indissociables des vicissitudes de la grande Histoire.

Mais Leçons est aussi un roman de l’intime, de l’initiation amoureuse et artistique, un roman des choix, des doutes et des regrets, un roman qui donne le temps aux retrouvailles et à la réparation, un roman qui questionne jusqu’au bout la pertinence de nos actions et de nos renoncements.

Sensuel, introspectif, romanesque, historique, Leçons coche toutes les cases de la réussite, on s’y abandonne et tout comme le personnage principal à la fin du livre, on vacille tant l’émotion est forte.

Frédéric.

Leçons, Ian McEwan, traduit de l’anglais par France Camus-Pichon, Gallimard 26 €

Toute l’équipe de la librairie vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année ! 

Le Dimanche du souvenir

« Comment tu t’appelles, fiston ? »

Cette question, Simon l’avais refoulée dans les profondeurs de sa mémoire. Il aura fallu une thérapie pour qu’elle resurgisse d’un passé qu’il croyait à jamais enterré. Afin de lutter contre de violentes crises d’épilepsie qui ne sont que l’écho d’un trauma, Simon doit désormais regarder plus de trente ans en arrière et régler ses comptes avec les souvenirs.

Le 8 novembre 1987, un attentat de l’IRA fait onze morts et soixante-trois blessés dans la ville d’Enniskillen. En plein coeur de l’Irlande du Nord se joue une tragédie sans précédent, déchirant toute une communauté, toute une population et de nombreuses familles. C’est le temps des choix, des causes justes et des trahisons, le temps de la barbarie et des bombes aveugles.

Simon a quinze ans et rêve de fuir toute cette violence. Mais parce qu’il se retrouve au mauvais moment et au mauvais endroit, le voici prisonnier et gardien d’un lourd secret. C’est désormais le temps long du silence.

Âgé à présent de quarante-neuf ans, Simon convoque la fiction au service de la vérité. Car parfois les écrivains sont les seuls à pouvoir faire la lumière sur le passé.

En faisant preuve d’une juste compassion et d’une virtuosité littéraire, Darragh McKeon se hisse au niveau d’un Russell Banks, le grand romancier américain. Rarement on aura touché d’aussi près tous les paradoxes de la guerre civile irlandaise, jusqu’à nous briser le coeur.

Frédéric

Le Dimanche du souvenir, Darragh McKeon, traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau, Belfond 22 €.