Deux romans américains pour savourer le printemps !

Voici deux romans américains particulièrement savoureux, qui vous emmèneront dans un voyage loin de toute actualité, un voyage intérieur à la fois léger et poignant, en quête de réponses. Deux romans très différents et qui pourtant ont un petit quelque chose en commun.

Bob Comet est un bibliothécaire à la retraite, introverti et célibataire à la vie bien ordonnée. Suite à une rencontre fortuite, les souvenirs d’un passé refoulé vont remonter à la surface et le plonger dans ses souvenirs. Contre toute attente, la vie de Bob est un roman. Un amour formidable mais perdu, une amitié solaire comme on en rencontre qu’une fois dans sa vie… Et plus loin encore, une fugue faite à l’âge de 11 ans, un voyage mémorable et initiatique en compagnie de deux comédiennes très malicieuses.

Avec ses personnages de perdants magnifiques, ses rebondissements, son humour joyeux et son lot de surprises, L’homme qui aimait les livres est un immense, un pur bonheur de lecture ! Patrick deWitt nous livre une histoire singulière et attachante qui nous confirme que nos vies sont bel et bien des romans !

L’homme qui aimait les livres, Patrick deWitt, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson, Actes Sud 22,80 €

Née en 1941 et avec plus de 20 romans à son actif, Anne Tyler est une romancière multi-primée qui n’a plus rien à prouver. Et pourtant, il suffit de lire quelques pages de Trois jours en juin, son nouveau et court roman pour se rendre compte qu’il lui reste encore des choses à raconter ! Et quelle fraîcheur, quel humour et quelle lucidité !

A l’occasion du mariage de sa fille, Gail retrouve son ex-mari le temps d’un week-end. De quoi remuer le passé et raviver de lointains souvenirs, avec son cortège de secrets et de non-dits. Alternant scènes cocasses et passages introspectifs, Anne Tyler nous livre une comédie sentimentale et familiale douce-amère, rythmée et intelligente. Avec toute la délicatesse qui la caractérise, et grâce à un art prononcé du dialogue, elle nous montre les pièges à éviter dans toute vie de couple. Et telle une précieuse amie, elle nous soumet une belle évidence : pour laisser la place aux secondes chances, il est parfois nécessaire d’affronter la vérité.

Trois jours en juin, Anne Tyler, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Cyrielle Ayakatsikas, Phébus 20,90 €

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