1986, un moine se meurt dans une abbaye, entouré de ses frères. Dans les sous-sols, une oeuvre qui effraie le Vatican sommeille depuis des années, protégée et rigoureusement cachée.
1916, confié par sa mère auprès d’un oncle sculpteur, le jeune Mimo Vitaliani se découvre un talent exceptionnel pour cet art. Malgré sa petite taille qui fait de lui un paria, et en dépit des péripéties qui le conduiront d’une ville ou d’un atelier à l’autre, Vitaliani s’accroche à son génie et bouscule ses contemporains. Mais c’est au coeur de la campagne italienne, à Pietra d’Alba, que sa vie va changer, lorsqu’il rencontre pour la première fois la jeune Viola Orsini, noble farouche à la sensibilité exacerbée.
C’est le début d’une amitié aussi redoutable qu’inspirante. Tandis que Viola refuse le rôle qu’on ne cesse de vouloir lui attribuer, Mimo profite de la montée du fascisme pour se faire un nom et asseoir sa réputation. Entre les mouvements de l’Histoire, la politique et les querelles de grandes familles aristocrates, leurs destins n’auront de cesse de se croiser.
Vous connaissez cette sensation : il y a des romans qui vous laissent un peu sonné, vide, presque triste une fois le livre refermé. Peut-être parce qu’après avoir vécu une vie (ou plusieurs) par procuration, il reste à la fin un petit quelque chose d’orphelin en vous. Mais cela ne dure jamais très longtemps. Les personnages sont à nouveau là, ils existent, ils vous accompagnent et pour toujours.
Lire Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andréa, c’est une chance inestimable : celle de ressentir à nouveau la joie du grand roman !
Frédéric

Veiller sur elle, Jean-Baptiste Andréa, éditions L’Iconoclaste 22,50 €
Merci !
C’est inspirant. On a envie de s’y plonger.
Oui, c’est formidable du début à la fin !